Catalog For You; Le TĂ©lĂ©gramme - Carhaix « Je suis nĂ©e dans le mauvais corps » 2019-01-10 - . La handballeu­se et ancienne Brestoise Louise Sand, qui vient de mettre un terme Ă  sa carriĂšre en quittant le club de Fleury (LFH), a expliquĂ© son choix dans un LoriSaint-Martin, elle, a plutĂŽt vu le jour dans la mauvaise langue. NĂ©e Lori Farnham, Ă  Kitchener en Ontario, l’écrivaine et traductrice sait dĂšs la tendre enfance ne pas appartenir Ă  l NĂ©ele 17 juin 1983 Ă  Huntington, dans l’Etat de New York, Jaimie Branch se mit pourtant trĂšs tĂŽt Ă  la musique. « Gamine, je voulais tout Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Vous me dĂ©crivez, Lenny, une situation qui est pour vous douloureuse et complexe. Il y a d’abord votre propre questionnement se sentir un garçon dans un corps de fille n’est pas facile Ă  vivre. Et il faudrait, je pense, que vous soyez soutenue par des professionnels, extĂ©rieurs Ă  votre famille. Ils pourraient vous aider Ă  progresser dans ce questionnement, mais aussi Ă  comprendre ce qu’il provoque dans votre famille. Vous me dites en effet que vous n’avez parlĂ© qu’à votre mĂšre. Mais que votre sƓur de 17 ans, qui avait dĂ©jĂ  de mauvaises relations avec vous, a espionnĂ© » c’est votre mot ces conversations et vous a dĂ©masquĂ©e », insultĂ©e et rejetĂ©e. Ce qui est terrible pour vous, parce que vous l’aimez. Vous me demandez comment rĂ©agir. Je crois, Lenny, qu’il faut d’abord que vous compreniez que l’attitude de votre sƓur ne peut pas ĂȘtre dĂ©cryptĂ©e, comme vous le faites, en termes d’amour. Quand un aĂźnĂ© en effet dĂ©teste son cadet, il ne dĂ©teste pas ce cadet. Il dĂ©teste l’enfant qu’il a vu, un jour, arriver aprĂšs lui dans sa famille. En Ă©tant sĂ»r, parce qu’il n’avait pas Ă©tĂ© suffisamment prĂ©parĂ© par ses parents Ă  cette arrivĂ©e, que ce nouveau venu allait lui prendre sa place. Votre sƓur vous considĂšre sans doute toujours comme une rivale ce qui doit ĂȘtre difficile aussi pour elle. Et le fait que vous ayez en ce moment des relations privilĂ©giĂ©es avec votre mĂšre rĂ©active sa souffrance. D’oĂč sa violence. Elle aurait donc sans doute, elle aussi, comme votre mĂšre et votre pĂšre dont vous ne parlez pas, besoin d’ĂȘtre aidĂ©e. L'agence des Nations Unies pour les migrations, l'OIM, gĂšre des centres pour migrants dans six provinces de Turquie dans le cadre de sa rĂ©ponse aux rĂ©fugiĂ©s. Ces centres offrent aux migrants, aux rĂ©fugiĂ©s et aux membres de la communautĂ© d'accueil une Ă©ducation, des services sociaux, un droit, une orientation professionnelle et un soutien des personnes qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© de ces centres est Leyla Al Darazi, originaire du Liban, qui, bien que nĂ©e de sexe masculin, s'identifie comme une femme depuis son plus jeune Ăąge. A l’occasion de la JournĂ©e internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, cĂ©lĂ©brĂ©e le 17 mai, Leyla a racontĂ© son histoire Ă  Begum Basaran, assistante en communication de l'OIM Turquie. Qu'est-ce qui pousse les gens Ă  fuir leur maison ? Les gens fuient la guerre, la faim, la violence, l'extrĂȘme pauvretĂ©, et mĂȘme l'aventure ou l'amour. J'ai quittĂ© le Liban. Je courais un rĂ©el danger d'ĂȘtre tuĂ©e parce que j'Ă©tais nĂ©e dans le mauvais corps, et je voulais en parler. À neuf ans, je me suis regardĂ©e dans un miroir et je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas un corps de fille. Je m'identifiais Ă  mes cinq sƓurs. Je pensais que j'Ă©tais l'une d'entre elles. J'aimais jouer avec elles, je portais les vĂȘtements de ma mĂšre quand je passais du temps avec elles. Je ne passais presque pas de temps avec mes frĂšres. Battue et rejetĂ©e Quand mon pĂšre m'a vu comme ça, il m'a battu. Il m'a frappĂ© si fort avec un bĂąton que je me suis Ă©vanoui, le sang coulant de mes oreilles. Une autre fois, il m'a poignardĂ© dans le bras. J'ai encore cette cicatrice physique. Ce que vous voyez n'est pas qui je suis Je suis Leyla Il ne m'a jamais acceptĂ©e. Pourtant, j'Ă©tais une fille. Je le savais alors, et encore aujourd'hui, mĂȘme si je suis pĂšre, je ne me sens toujours pas homme. Je suis piĂ©gĂ©e dans mon corps. Je ne veux pas avoir de barbe. Ce que vous voyez n'est pas qui je suis Je suis Leyla. Ce choix, cette vie, n'a pas Ă©tĂ© facile. J'ai Ă©tĂ© victime d'une intimidation sans merci Ă  l'Ă©cole. Mon pĂšre a mĂȘme essayĂ© de me faire expulser. Il m'a chassĂ©e de la maison et j'ai dĂ» travailler pour vivre, juste pour finir l'Ă©cole. Puis ce fut l'universitĂ©. On aurait pu penser que j'y trouverais un peu de tolĂ©rance. Ce n'est pas le cas. C'est toujours la mĂȘme histoire intimidation et discrimination, intimidation et discrimination. Je sais que l'Ă©ducation est la clĂ©, de la rĂ©ussite et de la tolĂ©rance. Et l'Ă©ducation Ă©tait comme le fruit dĂ©fendu pour moi. Plus on essayait d'entraver mon dĂ©veloppement, plus j'avais envie de l'utiliser pour poursuivre mes objectifs. La dissimulation AprĂšs l'universitĂ©, j'ai travaillĂ© dans les mĂ©dias et j'ai gardĂ© mon identitĂ© secrĂšte. Petit Ă  petit, j'ai commencĂ© Ă  reconnaĂźtre d'autres personnes comme moi. Le jour, nous communiquions par des signes secrets, mais la nuit, je dissimulais ma barbe, mettais une perruque et savourais le sentiment d'ĂȘtre libre, d'ĂȘtre moi. J'ai Ă©pousĂ© une lesbienne pour apaiser ma famille et nous avons eu deux merveilleux enfants MalgrĂ© quelques moments prĂ©cieux, la vie Ă©tait toujours compliquĂ©e. TrĂšs compliquĂ©e. J'ai Ă©pousĂ© une lesbienne pour apaiser ma famille et nous avons eu deux merveilleux enfants au cours de nos sept annĂ©es de mariage. Finalement, j'ai dĂ©cidĂ© d'arrĂȘter de nier qui j'Ă©tais et de travailler pour nos droits LGBTQI+. J'ai nouĂ© des liens avec d'autres personnes de cette communautĂ© et je suis devenue militante, en tenant un blog et en dirigeant un site web LGBTQI+. Et voilĂ , j'Ă©tais lĂ . MalgrĂ© toutes les difficultĂ©s, la double vie et les tabous, j'avais une trĂšs belle vie au Liban j'avais une maison, une belle voiture, un bon travail, des amis et de beaux et merveilleux enfants... et les ennuis arrivaient. Des hommes venaient pour me tuer Une nuit, j'Ă©tais Ă  la maison quand j'ai entendu des cris venant de l'extĂ©rieur et j'ai su que des hommes venaient pour me tuer. À leurs yeux, ma vie Ă©tait un pĂ©chĂ© et je mĂ©ritais de mourir. J'ai sautĂ© du balcon et je me suis enfuie. Je n'ai rien pris car je voulais juste Ă©viter d'ĂȘtre attrapĂ©e et tuĂ©e. Je suis arrivĂ©e Ă  l'aĂ©roport Ă  3 heures du matin, et j'Ă©tais Ă  Istanbul avant l'aube. Lorsque je suis arrivĂ©e en Turquie, j'ai Ă©tĂ© inspirĂ©e par la libertĂ© dont jouissaient les membres de la communautĂ© LGBTIQ+ dans la sociĂ©tĂ©. Ils m'ont donnĂ© l'espoir de pouvoir ĂȘtre la femme que je suis. Je me suis fait de nouveaux amis et j'ai commencĂ© Ă  m'habiller avec de belles robes, Ă  me maquiller et Ă  sortir en ville avec eux. Cependant, mĂȘme si la solidaritĂ© rĂ©gnait dans notre communautĂ©, dans la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral, j'ai Ă©tĂ© confrontĂ©e ici Ă  la mĂȘme discrimination et aux mĂȘmes discours de haine qu'au Liban. OIM Turquie/Begum BasaranLeyla avec son fils de douze ans et sa fille de treize ans. Maman et papa Puis deux bonnes choses se sont produites. D'abord, il y a six mois, mon ex-femme m'a aidĂ© Ă  remplir tous les documents pour les enfants et ma sƓur les a amenĂ©s ici. Maintenant ils vivent avec moi. Je suis leur papa et leur maman. Ensuite, j'ai pris contact avec un centre pour migrants gĂ©rĂ© par l'OIM, qui m'a aidĂ© Ă  rĂ©gler des questions juridiques, comme la scolarisation de mes enfants et l'obtention de soins mĂ©dicaux rĂ©guliers. Ils m'ont mĂȘme aidĂ© Ă  trouver un emploi dans un restaurant arabe. Je veux vivre comme je suis, sans m'inquiĂ©ter. Et encore une fois, je dois remercier l'OIM de m'avoir aidĂ©e. La vie est stable, la panique est passĂ©e, et j'ai mes enfants avec moi. Cependant, ce n'est pas la fin de mon voyage. La Turquie a Ă©tĂ© bonne pour moi, dans l'ensemble. Je veux vivre comme je suis, sans inquiĂ©tude. Et encore une fois, je dois remercier l'OIM de m'avoir aidĂ© Ă  mettre un pied sur cette route. Je me suis rendue au bureau provincial des migrations pour un entretien, et aprĂšs deux jours, on m'a accordĂ© le statut de rĂ©fugiĂ© conditionnel. Je n'ai pas reçu d'autres informations sur la rĂ©installation. En attente Je suis en attente. Je ne sais pas oĂč je vais finir. Je pense que ce serait bien de m'installer dans un pays anglophone ou francophone car ce sont les langues que je parle. Je voudrais terminer en disant que la discrimination est tout Ă  fait futile. Elle ne prĂ©sente aucun avantage. Elle n'apporte rien. Elle ne fait que nuire aux personnes et Ă  la sociĂ©tĂ©. En ce qui me concerne, elle m'a rendu plus fort, et j'ai maintenant une nouvelle famille la communautĂ© LGBTIQ+. Mais il ne s'agit pas seulement de ma communautĂ© et de ma famille. C'est ma vie et c'est un symbole de mon identitĂ©. Et je suis sĂ»re d'une chose nous sommes tous nĂ©s Ă©gaux et nous mĂ©ritons tous d'ĂȘtre traitĂ©s comme tels ». PubliĂ© le 10/01/2019 Ă  1200, Mis Ă  jour le 08/02/2019 Ă  1129 La joueuse de 26 ans, qui a dĂ©clarĂ© ĂȘtre transgenre, a dĂ©cidĂ© d'arrĂȘter sa carriĂšre. Nantes, le 6 dĂ©cembre 2018. LOIC VENANCE / AFP La joueuse internationale suĂ©doise de 26 ans, qui Ă©voluait jusqu'alors dans le club de Fleury, a annoncĂ© ce lundi l'arrĂȘt de sa carriĂšre avant d'en dĂ©voiler les raisons. C'est une annonce qui n'a pas vraiment surpris ses proches. Cela fait longtemps qu'ils l'appellent Loui plutĂŽt que Louise. Ce lundi 7 janvier, l'ex-ailiĂšre gauche du club de Fleury Loiret, par ailleurs internationale suĂ©doise, a annoncĂ© tirer un trait sur sa carriĂšre. Son ancien club a publiĂ© un bref communiquĂ© expliquant leur sĂ©paration d'un commun accord aprĂšs que la joueuse a demandĂ© Ă  "mettre un terme Ă  son contrat de maniĂšre anticipĂ©e, pour raisons personnelles"."Une nouvelle vie sans handball"Louise Sand a ainsi prĂ©cisĂ© qu'elle avait "pris du plaisir Ă  Ă©voluer avec toutes les joueuses" mais souhaitait dĂ©sormais "prendre soin [d'elle] et [se] concentrer sur une nouvelle vie sans handball". Quelques heures aprĂšs l'annonce, elle a apportĂ© des prĂ©cisions dans un podcast de quelques minutes diffusĂ© sur Spotify, prĂ©cise France Bleu OrlĂ©ans. La mĂ©daillĂ©e de bronze aux championnats d'Europe en 2014, qui a annoncĂ© ĂȘtre transgenre, explique notamment avoir entamĂ© un processus visant Ă  faire reconnaĂźtre une dysphorie de genre, un sentiment d'inadĂ©quation entre son sexe assignĂ© Ă  la naissance et son identitĂ© de vidĂ©o, les dates clĂ©s du sport fĂ©minin"Pourquoi suis-je ainsi ?""Je suis nĂ©e dans le mauvais corps, Ă©lude d'emblĂ©e l'ex joueuse. Les gens m'ont aimĂ©e et acceptĂ©e comme j'Ă©tais. Mais je suis lasse de porter la haine de moi-mĂȘme Ă  cause du malaise que je ressens au plus profond de mon corps." Loui Sand ne jouera donc plus au handball. Elle a racontĂ© vouloir suivre un traitement hormonal sans prĂ©ciser toutefois si elle comptait ou non se faire opĂ©rer. "Pourquoi suis-je ainsi ? AdoptĂ©e, Ă  la peau noire, lesbienne et maintenant trans" se demande la jeune femme qui vit actuellement en couple avec l'internationale de football Emma Berglund, dĂ©fenseure au PSG, prĂ©cise Le Monde .Son geste a eu un retentissement certain en SuĂšde oĂč les principaux mĂ©dias du pays se sont fait l'Ă©cho de ses propos. Des propos saluĂ©s par ses pairs et nombre de personnalitĂ©s suĂ©doises dont la ministre des Sports, Annika StrandhĂ€ll, qui a honorĂ© "son courage", et "l'importance de ce coming out". Sur sa page Facebook, l'Ă©quipe nationale de handball a elle rendu hommage Ă  l'athlĂšte. "Tu nous manqueras, Loui, est-il Ă©crit. Nous te souhaitons le meilleur pour ton prochain match, plus important encore que tous ceux jouĂ©s sur des terrains de hand." À lire aussi Dark Web, rĂ©seaux cryptĂ©s et ransomwares plongĂ©e dans le monde obscur des traqueuses de cybercriminelsGendarmes, policiĂšres, magistrate, elles sont une poignĂ©e Ă  infiltrer les rĂ©seaux cryptĂ©s et Ă  s'attaquer au dark Web. Rompues aux technologies numĂ©riques, les trentenaires arrivent en renfort et investissent ce territoire fascinant. Ces situations typiques des vacances qui finissent en disputes de couplePendant les vacances d'Ă©tĂ©, collĂšgues et rĂ©veils matinaux vous paraissent bien loin. Votre conjointe, en revanche, peut se rĂ©vĂ©ler un peu trop... prĂ©sent. Attention, querelles en vue. Venez comme vous ĂȘtes» des plages espagnoles promeuvent le mouvement body positivePour dire stop Ă  l'injonction de la minceur sur la plage, le gouvernement Pedro SĂĄnchez a lancĂ© une campagne mettant en vedette des corps de femmes loin des standards de beautĂ©. "NĂ©e dans le mauvais corps", la handballeuse Louise Sand annonce ĂȘtre transgenre et arrĂȘte sa carriĂšre S'ABONNERFermer S'abonner

je suis née dans le mauvais corps